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La sagesse a un prix (Costly wisdom)

Je suis certaine que je ne suis pas la seule qui pense à quand j’étais plus jeune en souhaitant entendre et connaître quelque chose que je sais aujourd’hui. À presque 29 ans, je regarde au passé, à une moi beaucoup plus jeune, réalisant que j’avais des saisons qui ressembleraient à quelque chose de bien différent si seulement j’avais su ce que je sais aujourd’hui. Te demandes-tu parfois ce que tu dirais à toi-même alors que tu avais 15, 20 ou 25 ans ? Je pense au verset dans Proverbes qui dit ceci, en version amplifiée : 
 
[Ma fille], sois attentive à ma sagesse [sagesse divine acquise par des expériences coûteuses]
 Incline ton oreille à ma compréhension ;
Que tu puisses exercer le discernement et la discrétion (bon jugement),
Et que tes lèvres réservent la connaissance et la réponse sage [face à la tentation]. 
Proverbe 5:1-2 

 
Les expériences coûteuses de quelqu’un sont devenues de la sagesse divine. Personnellement, je n’arrive pas à penser à beaucoup de moments dans ma propre vie où la sagesse divine n’a pas été coûteuse. Demeurer dans l’intégrité peut se ressentir comme cher payé spécialement pour une jeune personne. Mais, bien sûr, plus loin sur la route, tu te remercieras toi-même pour les sacrifices que tu as faits dans le passé puisqu’ils t’ont amenée là où tu es aujourd’hui.
Alors, si ceci peut encourager quelqu’un, voici quelques expériences qui m’ont été coûteuses et la sagesse que j’ai apprise au passage.

1.    Peur de l’échec
 
Au début de ma vingtaine, j’ai commencé à m’apercevoir que je devenais très anxieuse dans des contextes publics. Cela pouvait m’arriver simplement quand mon enseignant me demandait de lire à la classe un court passage de la Bible ou de prier avant que le cours commence, même le fait de diriger une équipe à l’église me faisait perdre le sommeil le samedi soir parce que mon cœur battait à la chamade. Je ne voulais pas gâcher les choses. Je pensais que c’était simplement parce que je m’en faisais trop face à ce que les autres pensaient de moi.
J’étais très inconfortable avec le sentiment d’inconfort. Cependant, quand j’ai décidé de regarder plus profondément, c’était en fait la peur de l’échec qui était à la racine de mon problème. À l’intérieur de moi, il y avait une bataille entre vouloir ma chance, apprendre et grandir face à ne pas vouloir être inconfortable et faire des choses qui me semblaient être trop difficiles pour que j’y arrive. En évitant ces sentiments et en ne confrontant jamais leur racine, je vois comment je me suis retenue dans tellement de domaines parce que je ne me suis pas lancée puisque je voulais rester dans ma zone de confort.
 
« Je n’ai jamais rien fait de valeur qui   n’était pas difficile et hors de ma zone de confort. »
 
La sagesse coûteuse apprise en chemin est que je n’ai jamais rien fait de valeur qui n’était pas difficile et hors de ma zone de confort. On ne peut pas le contourner. En évitant cela, j’ai payé un prix fort de ne pas avancer ou, du moins, d’avancer beaucoup plus lentement que ce que j’aurais voulu. Des opportunités manquées. Je n’avais jamais osé croire que de faire des erreurs te rend effectivement meilleure et que c’est correct de ne pas réussir du premier coup. De m’accorder une deuxième, troisième, quatrième chance est ce que j’aurais pu faire. Juste parce que ça n’a pas marché du premier coup, qui dit que ça ne fonctionnera pas la prochaine fois ? Tu pourrais te surprendre ! Parfois, la façon dont tu te vois toi-même n’est pas la bonne. Nous sommes très critiques de nous-mêmes, alors vas de l’avant et essaies-toi, tu pourrais apprendre quelque chose qui te rendra meilleure. De célébrer l’échec, de le normaliser et de l’embrasser rend l’aventure tellement mieux. Cela prouve que tu as eu le courage de sortir et d’essayer !
 
2.    L’importance d’écouter le Saint-Esprit
 
Cultivant une relation plus profonde et intime avec le Saint-Esprit, j’ai découvert en vieillissant que cela est une clé pour naviguer les grandes et les petites décisions, le monologue interne, les conversations de tous les jours et les pensées. C’est essentiel dans tous les points de notre vie dans ce monde. À une époque où nous avons toutes sortes de voix qui nous forment sans même que nous le sachions, j’ai besoin du Saint-Esprit de parler avec vérité à mon cœur et mon esprit pour révéler les domaines dans lesquels je crois des mensonges.
 
« Arrête de croire aux mensonges. »
 
Un mensonge que l’on croit comme une vérité nous affecte de la même façon qu’une vérité. J’ai laissé des circonstances de la vie et des situations définir qui j’étais ou, du moins, qui je croyais que j’étais. Jésus est venu pour que nous ayons la vie et la vie en abondance (Jean 10). Les mensonges que nous croyons nous volent de vivre dans la liberté et l’intégrité. En même temps, je crois que la route de la guérison et de la plénitude peut sembler différente pour chacune d’entre nous, pour certaines, c’est instantané et, pour d’autres, c’est une aventure graduelle vers ce but. Je dirais à la version plus jeune de moi-même : « Ne crois pas tout ce que tu penses. » Parfois, nos sentiments ne sont pas des faits et, à moins qu’ils ne s’alignent avec la Parole de Dieu, je dois aller en accord avec ce qu’Il a dit. Tout cela débute avec le Saint-Esprit qui nous réveille à une vérité à réfléchir que nous avons cru des mensonges et que nous devons reconnaitre notre besoin pour Son aide.

3.    Le manque de pardon ne blesse pas la personne qui t’a blessée. Seulement toi.

 
Je pense que je ne suis pas la seule personne qui a de la difficulté avec le pardon. Je n’ai jamais douté que c’est ce que le Seigneur désire que nous fassions quand quelqu’un nous blesse. Malgré tout, résister face à ce qui veut s’enraciner dans notre cœur peut être difficile. Je croyais même dans ma propre ignorance et immaturité qu’éventuellement cela allait être terminé sans que j’aie à m’en occuper. Mon inconfort avec la confrontation a ouvert une porte à laisser les choses entrer dans mon cœur et d’y rester pour très longtemps. Un pasteur m’a déjà dit : « Tes blessures sont ta responsabilité. »
 
« Tes blessures sont ta responsabilité. »
 
Je n’étais pas certaine si je devais être offensée ou pas. Malgré tout, il y avait quelque chose à propos de ces mots qui me faisaient sentir que je n’étais plus une victime dorénavant. La puissance me revenait. Je pouvais CHOISIR ce que je voulais faire avec ces blessures que mon âme avait. Je ne dis pas que c’était facile, mais c’était une révélation que personne ne peut le faire pour moi et que je dois prendre possession de mes propres blessures, même si je ne les méritais pas, je devais choisir ce que je voulais faire avec elles. Alors, si je peux encourager quelqu’un, fais ce que tu dois faire pour gérer tes blessures. Cela peut être coûteux en temps et en argent pour aller chercher l’aide dont tu as besoin pour gérer les racines à la base de tes problèmes, mais cela vaut tellement la peine et tu t’en remercieras plus tard. À la fin de la journée, « la souffrance qui n’a pas été transformée sera transmise » (Brenee Brown). Quand j’ai commencé à voir un conseiller il y a quelques années, j’ai pensé à ma future famille. Elle mérite la meilleure version de moi et cela s’atteint en m’occupant de mes propres problèmes.   
 
4.    Les gens ont toujours une opinion

Le coût d’être quelqu’un qui veut plaire aux autres est plus élevé que ce que je pensais. J’ai perdu trop de temps à faire en sorte que les gens m’apprécient et m’approuvent alors qu’en réalité, il y a toujours quelqu’un avec une opinion ou quelqu’un en désaccord ou quelqu’un qui ne pense pas que tu es si géniale que ça.
 
« Tu n’es pas ce   que les autres disent que tu es. Ton caractère, voilà qui tu es. »
 
Ce qui compte vraiment, c’est que tu saches, que tu saches vraiment au fond de toi, avec conviction, que Dieu t’aime, qu’Il est ton plus grand supporteur et que tu apprécies la façon unique dont Dieu t’a faite pour Son plan et Son but. Rien de ce que tu peux faire ou des erreurs que tu peux faire ne peuvent redéfinir ta VRAIE valeur. Tu n’es pas ce que tu fais. Tu n’es pas ce que les autres disent de toi ou même qui tu PENSES que tu es. Tu es qui Dieu dit que tu es et ton caractère est ce qui importe vraiment.

- Maria
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